Le yoga fête le solstice d’hiver 2016

L’ Association de yoga Lemniscate

Présente

« Le yoga fête le solstice d’hiver »

Le vendredi 16 Décembre 2016
de 19h à 2h du matin
A la salle des fêtes d’Arles

Venez traverser l’une des nuits les plus longues de l’année avec des pratiques de yoga, des méditations, des relaxations, des chants de mantras et un côté festif avec le yoga danse transe.

Pourquoi cette date ?
Proche du solstice d’hiver, c’est une période propice pour poser des intentions de transformation. C’est aussi une invitation à abandonner ce qui nous empêche de progresser.

« C’est dans le silence de la Terre endormie, que les graines commencent à germer, répondant à l’appel de la Vie. Tout comme la graine, qui ne trouve son énergie qu’au centre d’elle-même, c’est au plus profond de chacun qu’il faut chercher la force de la Lumière. »

Le principe :
Se laisser porter par les pratiques, voyager au cœur de soi même et rayonner sa propre lumière.

Inscription par mail obligatoire à : yogaenarles@gmail.com
Accueil à partir de 18h30. Début des pratiques à 19h.
Une soupe et des boissons chaudes seront disponibles tout au long de la soirée.

Participation 20 euros la nuit.
Une partie sera reversée pour soutenir les actions de deux associations arlésiennes « Les petits Fouque » aide des enfants handicapés ou malades et » Naccica » défense de l’environnement régional.

Adresse : Salle des fêtes d’Arles sous la maison des associations 3 bd des Lices 13200 Arles

Matériel à prendre :
Un tapis de yoga, une tenue confortable, une couverture, un coussin.
Il y aura quelques tapis à disposition mais pas assez pour tous.

Les intervenants de la soirée :

Delia Curo : « célébration du soleil » pratique de Hatha yoga.
Ronald Mack :  Vénus kriya, yoga avec un partenaire.

Alexandra Mollet et Valentine Léonard : Méditation chanté et en mouvement.

Henri Maquet et Ronald Mack : Musique improvisée et Yoga danse transe.

Florence Roumy : Relaxation et visualisation créatrice.

Angad : Atelier concert, découverte des mantras sacrés et des effets guérisseurs du Naad Yoga.

N’hésitez pas à en parler autour de vous, cette soirée est ouverte à tous.

En attendant de partager cette nuit festive avec vous, nous vous souhaitons une très belle journée. Rayonnons la paix et la joie dans nos cœurs.
Sat nam
L’association Lemniscate

Le cycle du temps a quatre portes :
les deux solstices et les deux équinoxes

Les équinoxes (jour égal à la nuit) marquent des changements de polarité dans le temps : d’une énergie émettrice à une énergie réceptrice pour l’équinoxe d’automne du yang au yin et de l’énergie yin à l’énergie yang pour l’équinoxe de printemps.

Les solstices marquent eux le moment paroxysmique de chaque énergie. Paroxysme de yang, de lumière visible, de puissance visible pour l’été, la célébration de la manifestation.
Paroxysme de yin et de puissance invisible souterraine, avec le solstice d’hiver.

Le solstice d’hiver est le moment où la lumière visible est la plus faible, où la nuit est la plus longue et le jour le plus court, avec la crainte que le soleil ne se lève plus , d’où le symbole de la fête du Sol Invictus, le soleil invaincu qui a triomphé des ténèbres. Au niveau du cycle de la nature, à vrai dire, le renouveau est à ce moment, et non à Pâques, bien que Pâques soit la fête de la résurrection visible et du renouveau visible de la nature, mais le renouveau nait à Noël, et est justement représenté à la fois par la faible lumière des bougies des fêtes de Noël et par l’innocent enfant qui nait et qui est la promesse du futur. Certains symbolistes attribuaient même le nom de NOËL à la signification « Nouvel Helios », nouveau soleil. Donc, dans la nature tout renait d’abord dans l’invisible à Noël, durant tout l’hiver où la puissance est extraordinaire mais souterraine, tout germe à l’intérieur de la terre, comme à l’intérieur de soi, sort à la lumière au printemps, arrive à maturité pour être récolté en été et meurt à l’automne. L’automne est associé à la mort et aux fêtes de morts, mais Noël est une fête de renouveau, de nouvelle naissance, à partir de l’innocence (ou du potentiel originel), qui doit à nouveau apporter la lumière, la paix, la joie, la chaleur.
La nativité marque aussi le départ d’un processus de spiritualisation de la conscience. Noël est la fête de la naissance de la lumière. Dans plusieurs traditions religieuses ou spirituelles, on fait naitre un « sauveur » le soir de Noël ou du solstice: on dit que Mithra et Krishna sont nés ce soir-là, comme le Christ de notre tradition. On les fait naitre au solstice d’hiver, au cœur de la nuit la plus longue de l’année, c’est à-dire au moment où l’on touche le fond de la nuit, au bout de l’année, là où tout semble mort. L’arrivée de la lumière est la promesse de salut. Et, c’est à ce moment que les journées commencent à s’allonger peu à peu; comme si la lumière apportée devait triompher petit à petit jusqu’à ce qu’elle atteigne l’autre pôle de l’année, le solstice d’été, la fête de la Saint-Jean. Le moment du solstice est un moment qui nous permet de prendre conscience de la présence de l’esprit dans la matière, comme un éclair de lumière dans l’obscurité, une grande espérance.